Fermez les yeux et imaginez vous intervenir lors d’une réunion ! Vous n’y êtes pas réellement et pourtant rien qu’à l’idée de tous ces yeux braqués sur vous, votre bouche s’assèche, votre gorge se noue et vos mains deviennent moites…
Dans un même temps, votre cerveau vous joue des tours, supprimant de votre mémoire tout le travail préparatoire que vous avez fait en amont. C’est le fameux « blanc » tant redouté.
Vous vous retrouvez en train de bafouiller, tandis qu’une jolie couleur coquelicot envahie votre visage… augmentant votre mal-être de manière exponentielle…
Que celui ou celle qui ne s’est jamais retrouvé dans cette situation lève la main !
Pensez-vous que vous êtes un cas isolé ? Eh bien non !
Peut-être avez-vous déjà entendu cette anecdote de cette starlette qui confia à Sarah Bernhardt qu’avant d’entrer en scène, elle n’éprouvait jamais de trac. Et la star de lui répondre : « Ne vous en faites pas, ça vient avec le talent ». Pourtant cette actrice avait déjà des années d’expérience, lorsqu’elle lança cette phrase provocatrice. Ce qui indique que même les orateurs les plus chevronnés ressentent du stress avant d’intervenir devant un public.
PARTIE 1
Comprendre d’où vient son stress
Le stress de la prise de parole peut être dû à plusieurs facteurs :
- Une mauvaise préparation (bien entendu, vous ne vous retrouvez absolument pas dans ce cas, car vous avez passé toutes les étapes nécessaires pour avoir confiance en votre capacité à faire une intervention efficace et remarquée…. Mais si par le plus grand des hasards, il vous semble avoir oublié quelques petits détails pour vous sentir serein dans ce travail en amont, laissez-moi votre adresse mail et je vous enverrai une check list de vérification.
- Un caractère perfectionniste :
à force de vouloir que tout soit parfait, vous n’oserez plus agir et vous vous laisserez ronger par les doutes sur vos capacités à faire cette prise de parole. Des questions comme « Ai-je choisi le bon sujet ? » ou « Est ce le bon angle pour le traiter ? » ou encore « Est ce que ça va intéresser les gens ? » vont tourner en boucle dans votre tête. Et vous remettrez sans arrêt votre ouvrage sur le métier… jusqu’au point où vous perdrez de vue le principal message que vous voudriez faire passer.
- Un problème de légitimité : Ahhhhhh le syndrome de l’imposteur fait son œuvre ! Et si vous n’étiez pas assez formé sur le sujet que vous présentez ? Et que les autres vont forcément sans rendre compte ? Et si tout le travail que vous avez fait ne recevait que des critiques ou des jugements négatifs sur vos compétences sur ce
sujet ? Ou pire ! Et si vous réussissiez cette intervention ? Alors la prochaine risquerait d’être encore plus difficile à vivre… Car le 1er succès pourrait n’être dû qu’au hasard et génèrerait de l’espoir de la part des participants lors de l’intervention suivante. Et la déception qu’ils ressentiraient serait alors invivable pour vous !
STOP ! Etre victime de cette peur vous empêche de développer pleinement votre potentiel. Si vous faites cette élocution, c’est que vous avez les compétences pour le faire, une passion à partager ou un sujet qui vous tient à cœur à expliquer. Alors comment pourriez vous ne pas être légitime dans votre intervention ?
- La peur de l’échec : Il est possible que cette intervention ne soit pas la plus réus
sie de toutes les prises de parole sur 2016 ! Et il est possible que vous fassiez des erreurs lors de votre élocution. Mais c’est justement en vous trompant que vous allez vous améliorer. Car comment connaîtriez-vous vos points forts et les points à travailler pour les améliorer si vous restez dans votre zone de confort. Or vous pouvez être fier de vous ! Vous avez osé le faire ! Rien que cette mise en action est digne d’éloge, car cela prouve votre courage.
- Un enjeu personnel trop important : Nous y voilà ! C’est la fameuse question du manque d’estime de soi…ou encore de l’image que l’on craint de donner aux autres. En fait, c’est le regard de l’autre qui vous angoisse. Celui qui dirait que vous n’êtes pas à la hauteur, que vous êtes décevant, que vous vous fourvoyez en vous lançant dans cette aventure… Et vous avez peur de paraître ridicule, peu intéressant.
C’est donc sur vous qu’il est nécessaire de travailler ! Car ce stress c’est votre propre regard sur vous-même. C’est ce challenge que vous vous fixez et qui fait peur. C’est le défi, la compétition avec soi.
Or ce trac que vous ressentez est tout à fait normal. Et il ne fait aucun doute que vous allez le dépasser. Rappelez-vous que vous n’avez rien à prouver aux autres !
Identifier et comprendre les causes d’un comportement, c’est utile pour pouvoir influer dessus.
Mais certaines causes sont trop profondément implantées en nous
pour pouvoir être résolues par une simple prise de conscience.
C’est le cas pour la peur de l’échec ou le manque d’estime de soi.
Et l’intervention d’un professionnel à vos côtés pour vous aider à dépasser
ces blocages peut alors être nécessaire et bénéfique durablement
et vous aider non seulement à gérer votre stress lors d’une prise de parole,
mais aussi dans d’autres domaines de votre vie.
PARTIE 2
5 points essentiels à connaître
pour réduire le stress de la prise de parole
Maintenant que nous avons vu les raisons de votre stress pendant la prise de parole,
Reste à vous focaliser sur 5 points essentiels :
- Le public n’est pas un ennemi ! Il est là pour écouter et apprendre. D’ailleurs c’est pour cette raison qu’il est venu à votre intervention.Quand vous entrez en scène, cherchez la personne qui vous semble la plus bienveillante dans votre auditoire et focalisez vous sur elle pendant les 5 premières minutes. Elle vous aidera à mieux maîtriser votre émotion.
- Votre personnalité a plus d’importance que le contenu de votre sujet ! Non pas que ce dernier n’a aucune importance, mais le public vous pardonnera facilement vos petites erreurs si vous lui offrez une image authentique de vous même. Donc ne tentez pas de jouer un rôle. Soyez vous-même et osez rire de vos bafouillements et de vos lapsus. Et surtout : allez droit au but !
- Vous êtes bien meilleur que vous ne le pensez ! Sinon vous n’oseriez pas vous présenter face à un public. Et proposez à toute personne qui vous fait une critique non constructive de prendre votre place sur le devant de la scène. Vous verrez, une telle proposition calme n’importe quel inopportun !
- Prenez conscience des projections des participants sur vous ! Vous seriez surpris de savoir ce que votre auditoire retiendra de votre sujet. Entre ce qu’il entend, ce qu’il comprend, ce qu’il aurait voulu avoir comme réponse (et la plupart du temps, il ne sait pas ce qu’il voudrait savoir) et ce qu’il interprète, il a tout un tas de raison pour vous indiquer son mécontentement. Acceptez volontiers les commentaires positifs, mais éviter de prendre les critiques comme des attaques personnelles. Au contraire, traitez-les comme de simples informations qui vous permettront de vous améliorer.
ET VOUS, AVEZ-VOUS DU MAL A PRENDRE LA PAROLE EN PUBLIC ?
Indiquez-moi de quelles informations vous auriez besoin pour être plus à l’aise lors de vos interventions et je vous répondrais lors de mon prochain article…
» Mimez l’assurance plutôt que la timidité,
mimez la force plutôt que la faiblesse,
mimez la bonne santé plutôt que la maladie,
et l’imagination dévastatrice aura du mal à s’installer. »
Alain
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